Dans certains cas, une fois qu’un soldat est décédé, la personne la plus proche de sa famille est admissible à recevoir une pension. Une demande doit être envoyée pour déterminer l’admissibilité mais s’il y a un autre homme valide dans la famille qui pourrait travailler pour soutenir ceux qui sont restés, les chances qu’une pension soit approuvée ne sont pas très bonnes. Ce fut le cas des membres de la famille du Soldat Arthur Maidment quand sa mère a fait une demande de pension. Comme elle avait trois fils célibataires capables de travailler et d’aider leur mère, il a été déterminé qu’elle n’était pas admissible à toucher une pension.

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St. John’s, 22 juillet 1919

L’honorable secrétaire colonial

Monsieur,

En réponse à votre lettre du 13 juin concernant le cas du soldat no 2910, Arthur Maidment, de Trinity, j’ai l’honneur de vous informer que le solde de la succession de ce soldat, s’élevant à 38,05 $ a été versé à madame Margaret Maidment le 23 février 1918.

Conformément aux règlements gouvernant la gratification de service de guerre, aucun versement ne peut être fourni à la personne la plus proche d’un soldat tombé au champ d’honneur. J’ai référé cette question au Tribunal d’appel des anciens combattants qui déclare que le cas lui a été présenté et, comme madame Maidment avait trois fils célibataires, tous majeurs, on regrette de ne pas pouvoir lui accorder une pension. Il semblerait cependant que d’autres paiements soient dus à madame Maidment.

Bien à vous,

A. E. Hickman

Ministre de la Milice

Source : NG 2.14.213, The Rooms, Archives provinciales, St. John's (T.-N.‑L.)

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